Dans son bilan carbone réalisé en 2016/2017, les émissions de CO2 liés aux déplacements aériens de des élèves et de son personnel ont été estimées à 330 tonnes annuelles. Avec près de la moitié des émissions totales de l’établissement (48%), les déplacements représentent le premier poste émetteur, devant les énergies (estimées à env. 27% des émissions totales).
L’ENGEES a donc souhaité, dans sa volonté d’exemplarité en matière de développement durable, compenser ses émissions. En 2018, première année de compensation, elle a choisi de financer le dispositif de plantation de haies de l’EPL d’Obernai, sur 10 hectares prévues en agriculture biologique. L’ENGEES s’est engagée financièrement dans ce projet à hauteur de 9600 euros, ce qui est au-delà des coûts d'autres solutions envisageables. Le lycée agricole s'est engagé de son côté à maintenir et à entretenir ces plantations dans les meilleures conditions agronomiques accessibles du moment pendant toute la durée nécessaire à la compensation. La rangée principale de haies a été plantée sur la parcelle agricole de l’EPL d’Obernai les 29 et 30 novembre 2018 par les élèves du lycée et en présence du responsable Développement Durable de l’ENGEES et c’est maintenant la seconde phase d’implantation des haies qui s'étale sur plusieurs jours fin novembre 2019.
L’ENGEES ne s’arrête pas à cette action et affirme à nouveau son engagement pour réduire son impact sur le climat, en renouvelant actuellement un partenariat avec 3 autres établissements d’enseignement technique agricole pour compenser les déplacements effectués en 2020 et par anticipation pour une partie de ceux de l’année 2021. Là encore, le souhait est de privilégier une solution de compensation locale avec une possibilité de séquestrer du carbone sur une durée de 50 ans. Ce type de projet a plusieurs avantages : outre la séquestration du carbone, il permet aussi de sensibiliser les élèves de l’école et de l’établissement agricole à des pratiques agro-écologiques et de favorise la biodiversité que ces haies abriteront.
Le budget global de cette nouvelle phase s’élève à 12000 euros pour un volume de CO2 piégé estimé à 562 tonnes sur 50 ans.