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OxfamTrailwalker : "c’est le mental qui compte"

15 Engessiens se sont relancés dans le défi de l’Oxfam Trailwalker. Les 6 et 7 juin 2015, ils devaient parcourir 100 kilomètres en moins de 30h, dans le Parc naturel régional du Morvan.

L’aventure a débuté dès la rentrée 2014 : les deux équipes Pol’eauchons et Eaux’reillers devaient récolter 1500 euros de dons pour Oxfam France, ONG organisatrice du défi, qui finance ainsi une partie de ses actions internationales solidaires. La collecte fut difficile mais en cumulant recherche de sponsoring, dons dans la rue, vente de crêpes, gâteaux et flammenkueches, les équipes ont atteint leur objectif premier : récolter les 3000€ de dons ainsi que des fonds pour rembourser une partie des frais de trajets et de matériels.

La préparation physique fut rapide : seulement 3 randonnées organisées peu avant pour préparer un peu les pieds. « Ce qui compte n’est pas tant la préparation physique mais psychologique » explique Pierre Lalut, un marcheur de l’équipe des Eaux’reillers. « Nous en avons eu la confirmation sur place ». Les équipes ont également dû affronter quelques imprévus : « Quelques semaines avant le départs, 3 marcheurs s’étaient blessés aux InterAgro. Nous avons recherché des remplaçants au plus vite et nous avons pu compter sur d’anciens participants du trail ».

Le jour J, après une courte nuit sous la tente, les équipes sont parties à 10 min d’intervalle. Après 35km, un premier abandon : les pieds d’Auriane étaient à vif. Ce sont des douleurs aux genoux qui ont eu raison de Clément T. après 55 km. Cette barre des 50 km est probablement la plus difficile. « Beaucoup d’entre nous voulaient abandonner à ce moment-là : la nuit tombe, la fatigue est forte » explique Pierre. Ils repartent malgré tout mais avec l’impression que les étapes sont de plus en plus longues : « on en voyait jamais le bout ». « Dans notre équipe,  nous n’y serions pas arrivée sans Lucie. » poursuit Pierre. «  Elle a l’esprit de compétition et surtout un mental d’acier. Elle a su motiver le groupe pour qu’il ne s’arrête pas en chemin. »

Après ces interminables kilomètres nocturnes, une sieste réparatrice s’est imposée. Ils sont repartis une heure plus tard à l’aube, suffisamment revigorés pour effectuer la vingtaine de kilomètres restant. Le dernier km s’est même effectué au pas de courses malgré la montée.

Les Eaux'reillers ont franchi l’arrivée en 28h, suivi des Pol’eauchons une heure plus tard, heureux de cette aventure humaine. « Tout au long du trajet, on est jamais seul : il y a bien évidemment nos coéquipiers marcheurs ; nos supporters qui se sont relayés pour marcher à nos côtés en soutien, et les autres équipes avec lesquels on a eu le temps de discuter et d’échanger! »

Malgré tout, en arrivant, les marcheurs se disent « plus jamais ça » mais une fois reposé, ils étaient prêts à recommencer. « Le lendemain nous n’avions pas de courbatures. Preuve en est que l’expérience n’est pas musculaire mais bien dans la tête » souligne Pierre. « Nous avons hâte de proposer cette aventure à la prochaine promotion. »

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