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Maximiliano - étudiant à l'UNL en double diplôme à l'ENGEES

Eva - élève fonctionnaire en 3e année ayant effectué un semestre d'échange à l'ULaval

Théophile - étudiant canadien ayant effectué un semestre d'échange à l'ENGEES

Alexie - étudiante canadienne ayant effectué un semestre d'échange à l'ENGEES

Marine - personnel de l'ENGEES ayant effectué une semaine d'échange à l'ULaval

Chloé - étudiante en 3e année ayant effectué un double-diplôme à l'ETS

Chloé – Ingénieure hydraulique chez WSP*

*Entreprise internationale qui fournit des services de gestion et de conseils dans le domaine de l’environnement bâti et naturel

Chloé a fait un double-diplôme à l’Ecole de technologie supérieure (ETS) de Montréal au Canada. Elle est partie 2 ans. Elle nous raconte son expérience :

Propos recueillis en juillet 2023

Est-ce que tu peux te présenter ? Ton parcours ? Ce que tu fais actuellement ? 

Je m’appelle Chloé. J’ai 23 ans et je suis de la région lyonnaise. J’ai intégré l’ENGEES après une prépa MP à Lyon. J’aimais particulièrement la modélisation donc j’ai fait la spécialisation hydraulique urbaine en 2A.

Je suis partie en 3A au Canada pour faire un double diplôme à l’ETS en génie de la construction. Pour valider ces deux diplômes, j’ai effectué mon stage de fin d’études à NHC à Montréal. Actuellement, je suis ingénieure en hydraulique urbaine à WSP à Paris. 

Pourquoi l’ETS pour ta mobilité ? 

J’ai choisi cette mobilité car c’était l’occasion de découvrir une autre façon d’étudier, de travailler, de découvrir une autre culture et de voyager. Montréal est une ville francophone et l’ETS propose des cours en français. Je trouvais que ne pas avoir cette barrière de la langue était rassurant car partir vivre à l’étranger pour 2 ans implique beaucoup de bouleversements. 

C’était quoi ta journée type en semaine ? 

J’avais cours seulement 3 jours par semaine car l’ETS mise beaucoup sur le travail personnel en équipe, ce qui laisse beaucoup d’autonomie et des journées très flexibles. Il n’y a donc pas tellement de journée type. Globalement, par semaine, j’avais : 12h de cours magistraux, 15h de travail d’équipe, 3h de travail personnel et 20h de job étudiant. 

Qu'est-ce qui t'a le plus marqué dans ton expérience ? Quelles difficultés as-tu rencontrées ? 

Ce qu’il m’a le plus marqué d’un point de vue scolaire a été le projet de maîtrise. L’ETS est une école reconnue qui ouvre beaucoup de portes pour la recherche d’un stage à l’étranger. Le plus, lorsque tu intègres une entreprise au Canada, on te considère comme un ingénieur junior avec tes propres projets et tu as un très bon salaire.

Pour les difficultés, ma première impression en arrivant à l’ETS était plutôt négative parce que j’étais très focalisée sur la vie scolaire totalement différente de celle en France. Les cours ne sont pas toujours « challengeants » avec peu de travail personnel à fournir et avec des exigences différentes que celles qu’on a connues jusque-là avec par exemple des points pour la présentation et l’orthographe, etc.

Mais finalement cette expérience a été la plus enrichissante de ma vie. Pendant 2 ans, tu découvres, tu voyages, tu partages, tu rencontres et finalement tu te construis en étant curieux et ouvert. 

Est-ce que tu as pu valoriser ta mobilité et ton TFE au Canada dans ta recherche d'emploi après l'obtention de ton diplôme ? 

 Oui, j’ai pu négocier un meilleur salaire grâce à cette expérience. 

Quels conseils donnerais-tu aux étudiants de l'ENGEES intéressés par un semestre d'échange au Canada ? 

Se renseigner sur l’école (choix de cours, vie de campus, associations) en demandant à des anciens étudiants, sur la culture du pays (regarder des reportages, documentaires et parler à des expatriés pour comprendre leur statut, les avantages et les inconvénients), puis s’organiser et ne pas attendre pour commencer les démarches administratives ! 

 

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