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7e forum mondial de l’eau : billet quotidien de Guy Fradin

Guy Fradin, président du Conseil d’administration de l’ENGEES et de l'agence de l'eau Rhin-Meuse, propose chaque jour un billet sur le déroulement du 7e forum mondial de l’eau auquel il participe.

Le 7e Forum mondial de l’eau se tient en Corée du Sud (à Daegu et Gyeongbuk) du 12 au 17 avril 2015. Organisé par Conseil mondial de l’eau dont l’ENGEES est membre, ce forum est l'événement triennal majeur sur la thématique « eau ». Il regroupe les parties prenantes du monde entier autour des questions internationales liées à l'eau. Dans la mobilisation mondiale pour une politique de l'eau à la hauteur des besoins de la planète, le 6e forum de Marseille, en 2012, avait été celui des solutions. En 2015, le 7e forum est placé sous le slogan de l'engagement pour la mise en œuvre de ces solutions.

17 avril 2015

La cérémonie de clôture s'est déroulée cet après-midi avec la traditionnelle remise des prix de certains organisateurs de Forums précédent (Kyoto water prize et Mexican water prize) et les discours protocolaires.
Les Coréens ont annoncé 41000 visiteurs! Bien sûr beaucoup de Coréens ont fréquenté le Forum et notamment les enfants des écoles mais le chiffre est très exagéré car il se fonde probablement sur le système de contrôle du code barre du badge des participants qui enregistrait chaque entrée dans chaque zone du Forum: ainsi un participant pouvait être compté plusieurs fois dans la journée. Peu importe car si, bien entendu, le nombre de participants est un critère de succès, ce n'est pas le seul!
D'abord il faut féliciter les Coréens pour l'excellence de leur organisation si l'on oublie que le Forum se déroulait sur 3 sites ce qui n’était pas prévu lorsqu'ils ont fait acte de candidature.
Ensuite, les travaux se sont déroulés dans une excellente ambiance de partenariat entre des acteurs publics et privés qui se sont retrouvés non seulement dans les sessions mais aussi dans les multiples pavillons, d’États, d’entreprises ou d'ONG sur le site de l'exposition.
Enfin, ils ont réussi à synthétiser les travaux pour chacun des 16 thèmes qui structuraient les débats dans des feuilles de route qui devraient permettre le suivi des actions qui seront mises en œuvre après le Forum sous la conduite d'organisations volontaires qui prennent chacune en charge le suivi d'un thème. Ce suivi devrait faire l'objet d'un rapport au prochain Forum. il ne faut pas se cacher que c'est un travail énorme et que probablement il y aura des manques à l'arrivée mais c'est une excellente initiative que nous n'avions pas réussi à finaliser à Marseille.
La cérémonie s'est achevée par la traditionnelle annonce du Forum suivant et du passage de flambeau aux prochains organisateurs: le 8° Forum mondial de l'eau se tiendra en mars 2018 à Brasilia.

16 avril 2015

Aujourd'hui c'était la journée du Président des conseils d'administration de l'ENGEES et de l'agence de l'eau Rhin-Meuse.


"J'ai d'abord participé à une session sur les bassins transfrontaliers et présenté les actions de la Commission internationale pour la protection du Rhin ainsi que la cohérence des programmes de mesures prévus par la directive, cadre avec comme d'habitude un petit mot sur ce que le monde entier nous envie, les modalités de financement par les redevances. J'étais à côté de Simon Sakibédé secrétaire général de la Commission internationale du bassin Congo/Oubanghi Sanga qui était venu participer à l'un de nos comités de bassin à Nancy et dont les actions sont soutenues par RM.
J'intervenais ensuite dans une session d'échanges d'expériences des différentes coopérations conduites par les agences de l'eau en Asie: Joël Pélicot, Président du CB de Loire-Bretagne, DGA de Seine Normandie et moi-même avons présenté nos actions, en grande partie conjointes, au Laos (Ngun Nam), au Cambodge (Stung Sen) et en Chine (Hai He).
Enfin, j'ai joué les modérateurs dans une première table ronde et participé à une deuxième dans le cadre d'une session sur le "capacity buiding": derrière cet expression anglaise communément employé se trouve un des plus important défis du développement en général et en particulier dans le domaine de l'eau s'agissant notamment de la gestion intégrée des ressources en eau. Comment assurer, la formation initiale et continue des cadres, techniciens et exécutants, le transfert de connaissance et la vulgarisation à leur profit, c'est l'enjeu transversal auquel toutes nos actions de développement et de coopération sont confrontées.
Entre temps, j'ai repris ma casquette du ministère de l'agriculture pour participer à un "side event" (en français, "évènement parallèle" qui désigne une session organisée hors du programme officiel) au Pavillon français sur les objectifs du développement durable qui seront adoptés en septembre par les nations Unies et en particulier sur la cible spécifique de cet objectif qui concerne l’efficience de l'utilisation de l'eau par l'agriculture et la réduction des prélèvements souterrains non durables. Mon intervention portait sur la recherche d'indicateurs robustes pour suivre cette cible.
L'activité est foisonnante et personne ne peut avoir une idée d'ensemble de ce qui se déroule en permanence sur le Forum. Le Pavillon de la France a été, comme pour les précédents Forums, excellemment réalisé par le Partenariat français pour l'eau (qui regroupe tous les acteurs français de l'eau, publics et privés, y compris les ONG). Il y règne sans cesse une activité importante liée aux multiples "side events" organisés par les membres du PFE et les visites y sont nombreuses, encouragées par un accueil convivial autour de produits alimentaires bien de chez nous! Comme les autres Pavillons (Corée, Mexique, Brésil, Suisse, Danemark, Pays Bas,...) ne sont pas en reste, l'ambiance sur le site de l'exposition est globalement bien animée!!!"

 
15 avril 2015

Bien entendu le sujet du climat est présent dans tous les débats. Les Coréens, le Conseil mondial de l'eau et le Partenariat français pour l'eau depuis le début de la préparation du Forum se sont souciés d'établir un lien avec la COP 21 qui se tiendra en décembre à Paris. Les acteurs de l'eau naturellement n'ont pas de doute quant à l'importance majeure du sujet mais les agendas internationaux ont des logiques quelquefois complexes et surtout doivent intégrer un nombre important de sujets : n'y a-t-il pas aujourd’hui sur la table des Nations Unies 16 objectifs du développement durable destinés à succéder aux objectifs du millénaire? L'un d'entre eux concerne l'eau mais rien n'est assuré aujourd'hui quant au maintien de cet objectif au moment de leur adoption en septembre. Ainsi il n'y a pas beaucoup de précision aujourd'hui sur la façon dont l'eau sera traitée pendant le COP 21 et de quelle manière un message du Forum pourra être transmis.

Un autre sujet dont on entend moins parler ces derniers temps et qui pourtant reste fondamental est celui du financement du développement. Or se profile une conférence mondiale sur le financement qui se tiendra à Addis Abeba en juin : là encore le domaine de l'eau devra être présent dans les débats et les débats du Forum, où s'est tenu en début de semaine un panel sur ce sujet, organisé par l'OCDE, devraient pouvoir contribuer aux travaux de la conférence. Mais on voit bien que l'agenda international n'a pas une logique accessible au commun des mortels : celui-ci pourrait en effet s'étonner que cette conférence sur le financement intervienne avant que les objectifs du développement soient fixés par les Nations Unies. Incohérence apparente seulement car on imagine bien que les négociations sur le financement seront ardues et pas forcément couronnées de succès : ainsi les objectifs du développement durable seront peut-être fixés de façon réaliste en rapport avec les contributions financières actées à Addis Abeba.

Enfin, j'ai naturellement participé aux débats sur l'eau, la sécurité alimentaire et l'agriculture organisé au niveau régional (Méditerranée pour ce qui me concerne) et interrégional. Voilà encore un enjeu du futur dans le contexte du changement climatique et la perspective de devoir nourrir une population mondiale accrue dans des conditions de température plus élevée, de cycle de l'eau modifié, de sols surexploités ou dégradés est inquiétante. Pour autant, malgré des constats pessimistes, les interventions ont montré que de nombreuses solutions existent, techniques ou politiques, déjà mises et qui ne demandent qu'à être développées.

En une semaine les cerisiers ont perdu leurs fleurs. Le beau temps est revenu avec une température printanière.

14 avril 2015

Une question récurrente, surtout de la part de la presse mais aussi de personnes "averties" (qui en l'occurrence n'en valent pas forcément deux): à quoi ça sert?

Ce qui est curieux c'est que je n'entends pas la même question pour d'autres domaines que celui de l'eau. Par exemple le congrès forestier mondial ne donne pas lieu à ce questionnement non plus que les innombrables colloques et séminaires de toutes natures et de toutes tailles.

Antoine Frérot, qui dirige Véolia, est présent sur le Forum, comme sur les précédents, est aussi étonné de cette question: ce patron d'un groupe mondial de l'eau et de l'environnement, tout comme Jean-Louis Chaussade dirigeant de Suez, ne vient pas participer à une réunion académique ou une foire commerciale, il vient participer à une vaste rencontre d'acteurs de l'eau de toutes origines géographiques, de tous secteurs, public ou privé, concernés, de tous niveaux. Il vient dialoguer avec des ministres, des élus locaux, des parlementaires, des ONG, grandes et petites, d'autres entreprises, des instituts techniques ou de recherche, des organisations internationales, des administrations, etc...etc...Ils se rencontrent dans le cadre de sessions formelles ou informelles, dans les couloirs, dans des" panels", à table ou autour d'un café,...

Bien sûr la déclaration politique adoptée par acclamation par les ministres hier soir, la déclaration des autorités locales adoptée de la même manière ce soir, la déclaration des parlementaires qui sera adoptée demain ne sont pas destinées à rester gravées au Panthéon des grandes déclarations ni même à rester longtemps dans les mémoires: ce ne sont pas des résolutions et nous ne sommes pas aux Nations Unies. C'est justement ce qui en fait la spécificité et la force: la parole y est beaucoup plus libre et les échanges pas moins fructueux.

La communication numérique n'empêchera jamais - je dirais même, au contraire - que nous ayons besoin de nous retrouver, face à face, ou côte à côte devant un" powerpoint" illisible, ou autour d'une table pour établir un dialogue permettant, malgré les difficultés linguistiques, d'écouter, de comprendre, de se rapprocher, même millimètre par millimètre.

Je ne sais pas s'il y a beaucoup d'autres moyens des construire la paix et un monde que l'on veut "durable"!

 
13 avril 2015

La session des autorités locales et régionales s'est ouverte cet après-midi; j'ai eu l'honneur et le plaisir de prononcer le discours d'ouverture au nom du Conseil mondial de l'eau.


Pour organiser les débats d'aussi nombreux participants de toutes origines l'organisation du forum s'est structurée autour de trois processus principaux: politique, thématique et régional. Au fil des ans le processus politique s'est lui même articulé autour du débat ministériel, des rencontres des autorités locales et régionales et des travaux des parlementaires.


Les autorités locales ont tenu leur première réunion à Mexico en 2006. En 2009 le forum d'Istambul leur a proposé d'adhérer au "Pacte d'Istambul" qui est une charte signifiant l'adhésion des collectivités signataires à l'objectif d’amélioration des services d'eau et d’assainissement et qui constitue simultanément un réseau d'échanges d'expériences. Le Forum de Marseille a repris cette initiative en se fixant pour objectif de dépasser les 1000 signataires ce qui a été atteint: aujourd'hui il y a plus de 1100 signataires de 58 pays qui adhèrent au Pacte d'Istambul.


Pour le 7° Forum le défi consiste à renforcer la mobilisation des autorités locales et offrir des modalités d'appui renouvelées à leurs efforts. Dans la plupart des cas, les autorités locales sont les seuls maitres d'ouvrages en situation de porter les projets d'accès à l'eau et à l'assainissement. Chacun sait que la meilleure chance d'aboutissement d'un projet, outre sa qualité, est qu'il soit porté par une institution légitime et compétente: il est donc fondamental d'apporter un appui, technique, de management, organisationnel et bien entendu financier pour renforcer les capacités d'action d'institutions qui possèdent par nature la légitimité d'action.
Notons au passage que les autorités locales d'une part peuvent être les mieux placées pour assurer la coordination de l'ensemble des acteurs concernés, que d'autre part elles peuvent disposer de l'appui d'opérateurs privés compétents et qu'enfin différents mécanismes de financement sont à leur disposition éventuellement via la solidarité comme cela est prévu par exemple par la loi française dite "Oudin/Santini" qui autorise les collectivités territoriales compétentes à consacrer jusqu'à 1% du budget de l'eau pour des actions de coopération appelées dès lors "décentralisées".


On répète souvent "penser global, agir local". Les autorités locales sont par nature les acteurs locaux majeurs dont la réussite contribuera à l'atteinte progressive des objectifs du développement durable et plus particulièrement de l'objectif "eau" qui sera peut être retenu par les Nations Unies en septembre prochain. c'est en tout cas dans cette perspective mondiale qu'il faut considérer l'action des autorités locales.

 
12 avril 2015

Aujourd'hui, jour de la "Grand opening ceremony", lancement officiel du Forum.

La venue de la Présidente de la république Coréenne implique d’importantes mesures de sécurité et un minutage précis. Mais nous sommes en Corée du sud, avec des méridionaux, et il y aura donc quelques nécessaires ajustement d'horaires; comment faire autrement d'ailleurs quand des chefs d’États prennent la parole?

La cérémonie commence avec une étourdissante (dans tous les sens du terme) démonstration de percussions coréennes (tambours et cymbales) au cours de laquelle la vingtaine de "batteurs" en scène ne ménagent pas leur peine!

Puis après un moment d'attente non prévu, la Présidente de la république Coréenne fait son apparition et prend la parole, sans lire de notes, après les discours d'accueil des officiels locaux: elle fait un discours simple et percutant montrant qu'elle possède bien le sujet. Elle évoque notamment les conflits dus aux partage des eaux transfrontalières et se fait applaudir en annonçant son intention de prendre une initiative vis à vis de la Corée du nord. Elle développe aussi son intention de faciliter la mise en œuvre et le suivi des décisions du Forum dans le cadre d'un dialogue partenarial avec les pays organisateurs des Forums passés et le Brésil futur organisateur.

Elle écoute ensuite les discours des chefs d’États venus participer au Forum: Turkménistan, Tadjikistan, Ethiopie, Hongrie.

Un incident amusant (pour nous!) survient ensuite: elle est invitée avec une dizaine de personnalités à monter sur scène pour faire fonctionner une maquette d'une très ancienne horloge à eau; tout le monde est invité à tirer solennellement sur une corde destinée à mettre en route l'horloge, laquelle s'effondre lamentablement sous la traction vigoureuse de ces dynamiques personnalités politiques. Passé le moment de stupeur employé à comprendre que ce n’était pas là la façon normale de fonctionner de cette horloge, le "show" reprend, pendant que - j'imagine - on fait la chasse aux coupables!!!

Le "show"reprend, après le départ de la Présidente qui a quand même passé 1h30 avec nous, beaucoup moins drôle avec une série de discours, du premier ministre marocain, du secrétaire général de l'OCDE (très concret et concis) du secrétaire général adjoint des Nations Unies (très "Nations Unies") et du chef du gouvernement des Emirats arabes unis.

La cérémonie s'achève avec la remise traditionnelle du prix Hassan II (100 000 dollars tout de même!) à un nigérien qui a introduit des technologies modernes dans la gestion de la ressource en eau pour l'agriculture, par un jury dont je faisais partie.

Enfin c'est le spectacle de clôture: une chorégraphie remarquable et plaisante spécialement créée pour le Forum sur le thème de l'eau qui joint danse classique coréenne et images numériques.

11 avril  2015

Aujourd'hui le Conseil mondial de l'eau réunissait son "conseil des gouverneurs" (c'est à dire son conseil d'administration!) sur un ordre du jour sans enjeu important puisqu'à la veille de l'ouverture du Forum toutes les décisions majeures sont prises depuis longtemps et les gouverneurs sont davantage préoccupés par leur emploi du temps pendant la semaine du Forum et notamment par l'exercice de leur don d'ubiquité puisque le Forum va se dérouler sur deux sites distincts, Daegu et Gyeongju qui malgré un système régulier de navettes sont à 1h30 l'un de l'autre.

Un point mérite cependant d'être souligné car c'est un problème récurrent, c'est celui du suivi des propositions du Forum. De fait, la question qui est régulièrement - et à juste titre - soulevée est celle de la raison d'être de ce genre de manifestation. Indépendamment de l'intérêt, bien que nous soyons à l'age de la communication numérisée, d'organiser les échanges physiques entre un grand nombre d'acteurs de l'eau d'origines très différentes ( gouvernements, Parlements, autorités locales, utilisateurs, entreprises publiques et privées, universités, centres techniques ou de recherche, institutions financières, organisations internationales, organisations non gouvernementales,...) s'ouvre l'opportunité d’identifier, formuler, partager des solutions opérationnelles.

Pour autant, si ces propositions ne font pas l'objet d'un suivi attentif et organisé il n'y a aucun moyen de fonder une justification à ce "plus grand rassemblement mondial sur le thème de l'eau". A Marseille, la France a essayé de finaliser des "feuilles de route" pour chacun des thèmes traités mais ne s'est pas donné les moyens d'en assurer le suivi, le Conseil mondial de l'eau non plus. Cette fois-ci, les Coréens ont repris l'idée de rédiger pour chacun des 16 thèmes du Forum des feuilles de route, normalisées et détaillées, et se sont engagés avec l'aide du Conseil mondial de l'eau et les Brésiliens qui accueilleront le prochain Forum à Brasilia en 2018 à assurer le suivi de l'exécution de ces feuilles de route qui devra être confiée à des organisations volontaires, notamment celles qui ont participé à la préparation de ce Forum, exprimant ainsi leur motivation.

Ainsi on peut espérer non seulement que l'efficacité de ce grand rassemblement en sera améliorée mais aussi que sera assuré le lien de ce Forum avec le suivant tant il est vrai que plus encore que le Forum lui-même importent les travaux entre les Forums.

10 avril 2015 

Le Forum mondial de l'eau ne commence que dans deux jours mais les Coréens nous ont offert un petit avant-goût de la cérémonie d'ouverture.

Plus précisément, c'est la compagnie coréenne de l'eau- K Water - qui, à l'occasion de la dernière réunion du comité international d'organisation du Forum dont je fais partie, a inauguré cet après-midi un "Pavillon du Forum mondial de l'eau".

Cette construction qui pour un observateur superficiel pourrait se confondre avec une moderne station d'épuration, a pour vocation non seulement de conserver le souvenir de l'évènement mondial (à cet égard, un mur du bâtiment présente les empreintes, gravées dans le métal, des mains de quelques personnalités internationales de l'eau dont celle du Président de l'ENGEES et de Rhin-Meuse!) mais surtout de servir de centre d'éducation et de formation dans le domaine de l'eau pour un public scolaire, étudiant et pour le grand public. Inutile de préciser que les technologies les plus récentes en matière de communication interactive sont déployées!

Ce pavillon est situé dans la région d'Andong, site touristique majeur classé au patrimoine mondial par l'UNESCO et à proximité d'un barrage récemment construit par K Water. C'est bien entendu la troisième mission de ce pavillon que de valoriser l'activité de cette institution!

On se prend à rêver quand on apprend que la décision d'édification a été prise il y a treize mois et que les travaux ont commencé en septembre dernier!

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