Aller au contenu principal

Témoignage | Un double diplôme au Canada

Marie a effectué un double diplôme à l’ETS de Canada lors de sa formation d’ingénieur·e. Elle explique son expérience. 

Quel est votre parcours?
Pour ma deuxième année en formation d’ingénieur·e ENGEES, j’ai suivi la voie d’approfondissement « exploitation et travaux ». J’ai choisi d’effectuer ma troisième année  au Canada à l’Ecole de Technologie Supérieure de Montréal en  maîtrise « génie de la construction », dans le cadre d’un double diplôme.


Pourquoi avoir choisi d’effectuer un parcours à l’étranger ?
J’avais envie d’expérimenter un autre système d’apprentissage des connaissances et surtout de m’orienter vers une formation en génie civil. C’est vrai qu’il y a d’autres partenariats en France mais je me suis dit : « pourquoi pas partir à l’étranger ? ».  Cela me permettait d’avoir une expérience à l’international et surtout, me donnait l’opportunité d’avoir un diplôme nord-américain où il y a beaucoup d’ONG, un vrai plus pour plus tard. 


Comment s’est organisé votre départ? 
Les démarches pour le Canada ont été difficiles. Les procédures d’immigration sont longues et complexes, il y a beaucoup de préparation en amont. Ayant reçu les résultats d’acceptation de choix de 3e année tardivement, les démarches se sont faites un peu dans l’urgence, ce qui n’a pas facilité la tâche. Heureusement sur place tout s’est bien déroulé et j’ai reçu un très bon accueil de l’université. Tous les étudiants étrangers ont pu profiter d’une semaine pour visiter le campus, être accompagnés dans les démarches, notamment pour la sécurité sociale. Ils nous ont beaucoup aidés !


Où avez-vous réalisé votre stage ? Quelles ont été vos missions ?
J’ai réalisé mon stage de fin d’études en Haïti dans le cadre de mon cursus à l’Ecole de Technologie Supérieure de Montréal.  C’était en partenariat avec deux autres universités haïtiennes : l’université d’Etat d’Haïti et l’université Quisqueya. Le sujet était : État de l'art et diagnostic des méthodes d'assainissement actuelles en Haïti : création d'une base de données. J’étais en binôme avec un étudiant haïtien avec lequel on a dû faire beaucoup de recherches de terrain pour évaluer les différentes infrastructures présentes, les approches d’assainissements, etc. A long terme, j’aimerais vraiment repartir et travailler dans des pays en voie de développement, peut-être en Afrique. 

Que retenez-vous de votre mobilité à l’étranger?
J’appréhendais le départ au Canada,  j’avais peur que les cours soient de trop haut niveau pour moi parce que j’avais fait peu de génie civil.  Mais au final, avec un peu de travail, cela s’est très bien passé.  Les cours sont très complémentaires avec l’ENGEES.  Le système est assez souple et on a 2 ans pour valider son double diplôme, ce qui est confortable. Il faut savoir gérer la répartition des cours et la charge de travail, mais cela reste très accessible.
J’ai vu un fonctionnement différent au niveau des cours. Il y en a très peu mais beaucoup de travail personnel, de lectures d’articles, de recherches bibliographiques, etc. En France nous sommes plus encadrés. Cela m’a fait gagner en autonomie.
Sur le plan personnel, cela m’a permis d’expérimenter la vie d’expatriée. La vie au Canada est très agréable et la culture québécoise est très enrichissante. 

Contactez-nousFaire un don